Lorsque Mort et Naissance s'entre choquent
Après la violence sans limites des manifestations des gilets jaunes,
La folie meurtrière s'est invitée au marché de Noël comme pour nier la vie, la joie et l'espérance...
Nous sommes dans l'effroi et habités par une profonde tristesse pour ceux et celles qui sont morts, en lutte entre la vie et la mort, gravement blessés...
Nous sommes habités aussi par une profonde tristesse pour tous ceux et celles qui ne trouvent le sens de leur vie que dans la violence et le fanatisme, dans cette négation de la vie, de la joie de vivre et de l'espérance d'une fraternité possible, au-delà de nos différences
Plus que jamais, peut-être, ce temps de l'Avent prend pour moi son sens;
J'attends et je crois qu'un autre monde est possible.
Je crois que l'Amour est plus fort que la mort.
Je crois que des ténèbres peuvent naitre la lumière de l'espérance
et du chaos une nouvelle création.
Noël, naissance de l'Amour au coeur du monde ;
naissance de la paix au coeur des tumultes ;
naissance d'un espérance au coeur de nos désespérances ;
naissance de la joie au coeur-même de nos tristesses.
E.M
Seigneur, en regardant notre monde et le quotidien de notre vie,
Que de raisons de pleurer, que d’injustices,
Que de haines, de souffrances et de peurs !
Le malheur semble habiter l’humanité,
Le désespoir envahit nos pensées.
Et pourtant,
Au cœur de tout ce qui déstabilise nos vies, tu viens nous rejoindre.
Là où il n’y a que faiblesse et pauvreté,
Tu viens déposer la force de ta présence,
Ouvrir l’espace de ton règne,
Construire des points par-dessus les murs de nos impasses
Loué sois-tu d’être le Seigneur de la vie du monde
Loué sois-tu d’être cet ami de l’humanité
Qui veut renverser, transformer,
Renouveler l’existence pour qu’au creux du malheur
Puisse poindre l’espérance de ce qui rend heureux.
Loué sois-tu !
B. Sturny
*****
Protestants en fête… et après ?
Nous étions 8000 protestants à nous retrouver au Zénith le 29 octobre pour célébrer un culte XXL qui faisait la part belle à la musique et à la jeunesse ; non comme une vitrine artificielle du protestantisme, mais pour signifier à nos jeunes qu’ils ont une place à prendre, qu’elle leur est réellement donnée en devant de scène. Certes, ils n’étaient pas seuls ! Ils étaient entourés d’adultes heureux de partager cet événement musical intergénérationnel !
Cette belle fraternité musicale était bienfaisante et touchante.
La diversité des genres musicaux, des rythmes, des sensibilités théologiques, hymnologiques créait une joyeuse alchimie et encourageait à associer le mouvement du corps à la louange. Tous avaient le sourire, chantaient, frappaient dans les mains, esquissaient mêmes des pas de danse !
Si seulement nos cultes pouvaient s’en inspirer et ne pas se tenir à une liturgie dans laquelle la jeunesse peine à trouver sa place !
Quelle belle fraternité capable de faire cohabiter des âges, des styles, des traditions, des sensibilités différentes !
Mais ne faisons pas dans l’angélisme !
La fraternité tant désirée a aussi ses fissures. Ainsi le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) s'est retiré de la fête, en raison de la tenue d'un culte «inclusif».
Cela pose la question de notre capacité réelle d’accueillir la différence quelle qu’elle soit d’ailleurs ; de voir en l’autre, non pas un péché, mais un frère, une sœur !
Le message du pasteur Clavairoly était bienvenu lorsqu’il redéfinissait la foi comme étant « avant tout confiance et appelle à la fraternité" et que "croire, c'est ouvrir son intelligence" - et je rajouterais « son cœur » :
- L’intelligence qui nous permet de « dépasser les différences » et de voir au-delà de nos préjugés, clichés et petits arrangements avec l’Ecriture, la bonté et l’amour inconditionnel du Père.
- Le cœur qui, s’il est aimant, ne peut jamais fermer la porte à l’autre, mais saura toujours reconnaitre en lui cette noble dignité d’enfant de Dieu !
Tant de richesses spirituelles, de pistes liturgiques, théologiques et éthiques nous ont été données ! Et maintenant, qu’en faisons-nous ?
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Printemps au coeur
Jour après jour la nuit plus vite s’achève,
joyeusement nous émergeons de nos rêves.
Au dehors les oiseaux se saluent en chantant
et l’horizon coiffé d’orange flamboyant
lustre les prés qui n’ont jamais été aussi verts.
Perce-neige et crocus les égayent de touches claires
et déjà s’esquissent sur toutes les branches
des promesses de fleurs roses et blanches.
Dans l’air flotte cette indicible douceur,
ce petit vent de bonheur,
qui, chaque année à cette époque-là,
met tous nos sens en émoi,
rend nos pas plus vaillants,
nos soucis moins pesants,
et dessine sur nos lèvres un sourire spontané,
le sourire au renouveau printanier,
ce sourire qui, mine de rien,
embellit le visage du quotidien.
Cet autre matin, ce matin tout autre,
qui surprit tant les apôtres
et dont malgré les siècles écoulés
la splendeur n’a jamais été égalée ;
Oui, ce matin, où les ténèbres
ont perdu leur raison d’être,
où un tombeau ouvert
a bousculé tous les repères,
révélant à toute l’humanité,
ce doux parfum d’éternité,
cet amour si grand et si fort,
qu’il n’a que faire de la mort ;
Oui, ce matin, tel le renouveau saisonnier
veut imprégner notre être tout entier
et nous permettre d’avancer dans la vie
avec un regard neuf et un cœur réjoui
car depuis ce jour assurément,
fleurit en nous un printemps permanent.
Edith Lienhardt
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La richesse de la différence
L’enfant Jésus depuis plus de 2000 ans
pose son regard bienveillant
sur le monde qui l’entoure
offrant sans condition son amour
Et chaque année cette naissance divine
me touche et m’illumine
oui, moi aussi, je veux vivre de la sorte
ouvrir à chacun tout grand ma porte
Mais que reste-t-il après les festivités
lorsqu’au quotidien me rattrapent mes réalités
pourquoi m’est-il si difficile d’oser un pas
vers celui qui est différent de moi
Pourquoi cette méfiance, ce mépris
cette médisance, ces fâcheux a priori
tous ces jugements hâtifs si dévastateurs
juste pour une question d’apparence ou de couleur
Les pauvres bergers, sales, barbus et bien peu soignés
comme les mages venus de contrées si éloignées
avaient aux yeux de Dieu la même valeur
et tenaient la même place en son coeur
Oui, Noël, c’est l’inlassable invitation
à considérer mon prochain avec respect et attention
à l’approcher en toute confiance, comme le ferait un petit enfant
comme nous avons été approchés il y a plus de 2000 ans…
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Nos maisons s’habillent de lumière
égayant les froides nuits d’hiver
Les ciels de nos rues étincellent
semant d’la joie dans les prunelles
Sapin, oranges et mandarines
parfument délicieusement nos cuisines
Anis, amande, cannelle et vanille
chatouillent narines et papilles
Chœurs, fanfares et harmonies
nous bercent de douces mélodies
et tournoyant dans tous les sens
les flocons entrent dans la danse
Heureux temps de bienfaisance
où le monde renaît à l’espérance
et sourit d’émerveillement
dans l’attente du divin enfant !
Edith Lienhardt

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